IDENTIFICATION

Année de labélisation : 2023
Renouvelé en date de :
Non renouvelé en date de :
Anciens Noms :
Numéro de francisation :
N° Immatriculation : AC G56860
Quartier d'immatriculation : AC
Type, série, ou nom local : BRITISH ANZANI-CORSA HB-B
Protégé au titre des Monuments Historiques : non

Localisation

Localisation (département) : 33
Port d’attache habituel : ARCACHON
Chantier d’hivernage : LE PETIT MUSEE DU CANOT AUTOMOBILE LA TESTE DE BUCH

Caractéristiques

Genre : Maritime
Usage à l'origine : Compétition
Mode de propulsion (à l'origine) : moteur
Mode de propulsion (actuel) : moteur
Architecte : Alessandro Anzani
Chantier constructeur : Alessandro Anzani
Année de construction (ou mise en service) : 1955
Longueur hors tout : 3.60
Longueur coque : 3.60
Longueur flottaison : 3.50
Largeur Maître bau : 1.05
Tirant d’eau : 0.10
Tirant d’air : 0.87
Déplacement (tonnes) : 0.120

Description

Coque / à propos :

BOIS

Pont et superstructures / à propos :

Pont et superstructures / état actuel :

BON ETAT

Gréement / à propos :

XXX

Voilure / à propos :

X

Emménagements / à propos :

X

Emménagements / état actuel :

Moteur(s) / type, puissance, année :

Moteur : hors-bord British Anzani 350 cm3 de 16 ch. Transmission : embase - hélice Vitesse : env. 85 km/h

Intérêt Patrimonial

Témoignage humain :

X

Témoignage technique ou conceptuel :

Les collections recèlent toujours des objets un peu mystérieux dont l'origine se perd dans l'oubli des archives ou la perte des documents d'origine. A première vue, cet hydroplane de compétition typique des années 1950 ne révèle que peu d'indices, si ce n'est la marque de son moteur hors-bord. Bien avant de devenir « British », Anzani était déjà le nom très connu d'un constructeur de propulseurs, présent dans l'aéronautique, l'automobile, le motocycle et le nautisme. Son fondateur, Alessandro Anzani commença par s'installer à Paris à la fin du XIX° siècle en tant que coureur cycliste. Au tournant du nouveau siècle, l'engouement général pour les objets motorisés poussa cet autodidacte d'une grande créativité à se lancer dans la fabrication de petits moteurs ultralégers pour transformer les bicyclettes en motocycles. A une époque où tout atelier, même modeste comme le sien, pouvait prétendre couvrir plusieurs domaines, Alessandro Anzani se mit à dessiner et à fabriquer avec succès des moteurs pour avions, hydroglisseurs à foil et motocyclettes. La première traversée de la Manche en aéroplane réalisée par Louis Blériot en 1909 ne fut possible que grâce à la légèreté et à la fiabilité du 3 cylindres W-3 Anzani de 25 ch. Anzani devint ensuite une affaire nettement plus importante, ouvrant des usines à Courbevoie, à Londres et à Monza, sans parler des licences de fabrication cédées à plusieurs industriels dans divers pays. Après la Première Guerre mondiale qui lui valut de grosses commandes de moteurs d'avion, Anzani vit ses entreprises se développer encore avec le cycle-car et l'automobile, en particulier en Grande-Bretagne où la firme prit le nom de British Anzani. Dans les années 1950, les moteurs hors-bord de compétition et de tourisme signés de cette marque très internationale étaient particulièrement appréciés, toujours pour leur légèreté alliée à une excellente endurance. Il n'est pas étonnant que l'on retrouve des British Anzani dans tous les pays où se disputaient des championnats très populaires dans les plus petites cylindrées. Cependant, cette usine de mécanique de précision ne produisit jamais de coques. L'offre était alors considérable, entre les chantiers spécialisés et les constructions semi-amateurs. Cette offre était particulièrement développée aux Etats-Unis où les plans les plus performants étaient facilement disponibles moyennant quelques dollars. C'est ici qu'après un long détour, nous retrouvons le fil d'une tentative de résolution du mystère des origines de cet hydroplane pointu comme un javelot et provenant d'une collection italienne. Le voici donc classé dans les bateaux italiens afin de lui donner un port d'attache bien que son moteur soit issu d'une fabrique anglaise fondée par un Italien et que sa coque provient peut-être des Etats-Unis, au moins pour ses formes. En effet, ses lignes, son agencement, son style agressif et jusqu'à sa décoration à minces filets, tout les indices semblent mener vers une origine américaine, si ce n'est pour sa fabrication, tout du moins pour ses plans d'origine. Les chantiers Sid-Craft, Aeroliner, De Silva ou Dick Neal, pour n'en citer que quatre parmi une foultitude, ont créé ce genre d'hydroplane extrêmement efficace à moteur hors-bord British Anzani. Ne serait-ce qu'en 1959, plusieurs records du monde de vitesse ont été battus par les pilotes américains Heston et Kincaid, dont le plus rapide dans la petite catégorie « A » à 86 km/h de moyenne sur 5 miles (terrestres) sur une coque De Silva à moteur British Anzani. Importée d'outre-Atlantique, en l'état, par un pilote venu disputer des compétitions en Italie ou, éventuellement construite en Italie sur des relevés de cotes de l'une de ces coques américaines imbattables, l'hydroplane-mystère de la collection représente un très bel exemple de ce qui se faisait de mieux à son époque.

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

X

Autres éléments remarquables :

X

Chronologie :

X

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Site internet :