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Témoignage humain :

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Témoignage technique ou conceptuel :

Le chantier O.S.A.L.Y. (Ouvriers Spécialisés dans l’Aviation Légère et le Yachting) fut une aventure humaine originale, témoin de l'enthousiasme populaire pour les nouveaux objets des loisirs du début des années 1950. Cette coopérative ouvrière de production était spécialisée dans la construction de structures légères en bois à destination de la petite aviation de club et du nautisme. Située dans le sud-ouest de la France, elle naquit dans les années 1940 sous le nom de Parc Atelier Central de Castelnaudary pour assurer le soutien technique aux appareils du Centre de vol à voile de la Montagne Noire. Pour survivre et répondre à une demande dans le domaine inattendu de la navigation à moteur, elle ouvrit ensuite des ateliers dédiés au bateau ainsi qu'à la menuiserie générale avant de fermer définitivement en 1976. Le petit hydroplane de Classe C présenté ici correspond à un plan-type inspiré des réalisations les plus en vogue à partir de la fin des années 1930, le plus souvent d'origine américaine ou déjà adaptées aux règlementations des courses européennes comme celles du chantier Riva de Sarnico. Le motonautisme de compétition était alors réservé à une petite élite fortunée qui voyageait de plan d'eau en plan d'eau pour disputer les championnats, le bateau transporté le plus souvent sur le toit de la voiture. Il arrivait souvent que des passionnés relèvent directement les cotes et les formes des bateaux en visite pour une épreuve locale et les reproduisent ensuite « à la manière de », quand certains plans n'étaient pas directement publiés dans la presse spécialisée et donc largement diffusés. Ces pratiques ont beaucoup contribué à la généralisation de formes que l’on retrouve, à quelques détails près, presque identiques d’un constructeur à l’autre. Avec cette coque de style Riva, fabriquée avec amour par les compagnons menuisiers-charpentiers de la coopérative OSALY, le pilote Paul Bauchet a été sacré Champion de France le 14 juin 1953 en catégorie hors-bord "C". Les « pelles » de petite cylindrée comme celles de la Classe C n’ont pas de siège pour le pilote qui conduit à genoux sur un petit coussin rembourré. Il tient le volant d’une main et actionne la manette des gaz de l’autre. Relativement libre de ses mouvements et bien agrippé à ses commandes pour résister aux forces en jeu, le pilote se sert de son corps comme contrepoids pour équilibrer la coque dans les virages aux bouées pris en glissade ou pour affronter les vagues en se portant vers l’avant pour éviter un déjaugeage brutal. Sur les racers des catégories encore plus petites et dans les premiers temps de ce type de compétition, le pilote n’avait même pas de volant et dirigeait le bateau avec la barre franche fixée au moteur.

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

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Autres éléments remarquables :

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Chronologie :

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Site internet :