Déluré

Témoignage humain :

Un bateau de travail à moteur Construit en 1954 pour le compte de Monsieur DESORMEAUX ostréiculteur à LA TREMBLADE (17), bien que motorisé à son lancement, le propriétaire souhaitait pouvoir naviguer à la voile, d’où la présence d’un saumon en fonte de 400kg et de l’espace nécessaire entre le gaillard et le moteur pour implanter un mât. C’était à l’époque des évènements de Suez qui avaient provoqué une hausse importante du prix du carburant, prévoir une navigation à la voile était prudent. Le nom du bateau DELURAY a pour origine le nom de la famille et le prénom des deux filles du propriétaire : DEsormeaux Lucienne RAYmonde. Un bateau de plaisance à moteur Après l’exploitation par Monsieur DESORMEAUX (jusqu’en 1985-90 ?) le bateau, vendu à Monsieur MOUNIER de La Tremblade, fut armé à la plaisance, puis vendu à Monsieur BASLAND, résident à Chateauneuf (16), qui a cédé le bateau en juin 1994. Retour aux origines : un voiler de travail motorisé Monsieur Jean-Claude CHOTARD de Mornac-sur-Seudre (17), acteur important dans le domaine de la restauration et la sauvegarde du patrimoine des vieux gréements de travail de la région, nous a « patronné » pour l’achat et la restauration.

Témoignage technique ou conceptuel :

Le potentiel « bateau ostréicole de tradition » était intact (voir la photo de sa sortie du Chantier Bernard pour son lancement). Marcel BERNARD a réalisé la coque d’un bateau de travail à voile... sans mât mais motorisé.

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

Le potentiel « bateau ostréicole de tradition » était intact (voir la photo de sa sortie du Chantier Bernard pour son lancement). Marcel BERNARD a réalisé la coque d’un bateau de travail à voile... sans mât mais motorisé. Le lest de 400kg et l’espace pour l’implanture du mât étaient prévus à l’origine dès la conception du canot.

Autres éléments remarquables :

Un des derniers bateaux de ce type sorti du Chantier BERNARD par la suite, l'éventualité de mettre le bateau sous voile avait disparu. Les tableaux arrières sont verticaux, le lest sous la quille a disparu.

Chronologie :

Après l’exploitation par Monsieur DESORMEAUX (jusqu’en 1985-90 ?) le bateau, vendu à Monsieur MOUNIER de La Tremblade, fut armé à la plaisance, puis vendu à Monsieur BASLAND, résident à Chateauneuf (16), qui a cédé le bateau en juin 1994. Les travaux de restauration ont été menés par le Chantier Michel LALY, charpentier de navire au Chateau d’Oléron(17), sur le chenal d’Ors à la Chevalerie, qui a changé le tableau arrière et remis les pavois dans leurs lignes d’origine. Le pont a été repris suivant les conseils de Jean-Claude CHOTARD. Nous n’avions pas connaissance à l’époque de la photo du bateau devant le chantier Bernard et le plan de pont réalisé correspond en tous points aux éléments figurant sur la photo… Le plan de voilure et le gréement ont été définis par Jean-Pierre CORNILLER de Chaillevette (17) La réalisation des voiles a été confiée en 1995 à la voilerie Michel JAMAIN de La Tremblade (17).

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