IDENTIFICATION

Année de labélisation : 2023
Renouvelé en date de :
Non renouvelé en date de :
Anciens Noms : FORMULE TAG / ENZA / ROYAL SUN ALLIANCE
Numéro de francisation : FI776040601
N° Immatriculation : SM F58113
Quartier d'immatriculation : SM
Type, série, ou nom local : CATAMARAN
Protégé au titre des Monuments Historiques : non

Localisation

Localisation (département) : 35
Port d’attache habituel : Saint-Malo
Chantier d’hivernage : Cape Town

Caractéristiques

Genre : Maritime
Usage à l'origine : Compétition
Mode de propulsion (à l'origine) : voile
Mode de propulsion (actuel) : moteur
Architecte : Nigel Iren / Olivier Petit
Chantier constructeur : CANADAIR Quebec/MARSAUDON Lorient/ Energy Observer Saint-Malo
Année de construction (ou mise en service) : 2017
Longueur hors tout : 30,33
Longueur coque : 28,8
Longueur flottaison : 28,6
Largeur Maître bau : 12,67
Tirant d’eau : 2,05
Tirant d’air : 14,85
Déplacement (tonnes) : 35

Description

Coque / à propos :

Matériaux : Sandwich Kevlar et nid d'abeille, pré-imprégné et cuit au four à 120°c (Bras et coques). Renforts structurels : carbone cuit à120°c. (Révolutionnaire pour l'époque). Très bon état

Pont et superstructures / à propos :

Pont et superstructures / état actuel :

Superstructure et bras : Mousse PVC Nacelle Balsa et mousse PVC Très bon état

Gréement / à propos :

- Une structure porteuse intégralement en fibre de carbone : o 1 mât principal o 1 mât secondaire o 1 bôme o 1 corne - Un plan de voilure affalable, constitué de : o 1 volet principal o 6 volets secondaires - Un ensemble d’actionneurs électro-mécaniques, assurant les fonctions de : o Rotation du mât principal o Orientation/Vrillage du mât secondaire o Hissage/Affalage des volets principaux et secondaires - Un ensemble électricité / contrôle-commande, permettant de : o Alimenter les moteurs électriques o Transmettre les courants faibles et forts o Asservir la rotation du mât principal et l’orientation du mât secondaire en fonction de la direction et de la vitesse du vent o Commander à distance le hissage/affalage des volets principaux et secondaires

Voilure / à propos :

Tissu Spectra/Polyester Total : 63m2 Aile à 2 Volets affalable et arisable Bon état

Emménagements / à propos :

Nbre de cabine : 7 cabines (capacité d’accueil 11 personnes) 1 Cuisine: Sandwich bois et mousse PVC 1 Carré 1 SDB 1 WC Cloison/Portes/Structure: Sandwich mousse et verre Epoxy. La surface habitable est de 75 m2. Très bon état

Emménagements / état actuel :

Moteur(s) / type, puissance, année :

Propulsion 2 Moteurs Electrique réversible Marque : Phase motion Puissance : 52,9 KW ; 70,7 CV Année de fabrication : 2016

Intérêt Patrimonial

Témoignage humain :

Energy Observer est un navire exceptionnel qui témoigne de la vision de trois navigateurs et visionnaires.
Construit au Canada en 1983 par l’architecte naval Nigel Irens et sous la supervision du navigateur Mike Birch, il est baptisé alors sous le nom de « Formule Tag ». En 1993, avec Sir Peter Blake, le bateau est rebaptisé « ENZA NEW ZEALAND.» Il remporte le trophée Jules-Verne, avec un record autour du monde à la voile en 74 jours, 22 heures, 17 minutes et 22 secondes. En 1998, il devient ROYAL & SUN ALLIANCE avec le Premier équipage féminin au monde à tenter le trophée Jules-Verne mené par Tracy Edward. En 2015, ce bateau mythique à l’abandon est acheté par le navigateur Victorien Erussard au travers d’Energy Observer SAS pour le transformer en navire zero émission, respectueux de l’environnement et de la nature. Depuis sa mise en l’eau en 2017, dans le cadre d’une Odyssée de 80 escales à fin Aout 2023, il apporte au monde la preuve qu’il est possible de naviguer autrement en utilisant des énergies durables et une chaine hydrogène, puis de faire le tour du monde pour valider l’ensemble des technologies nouvelles utilisées à bord sans émettre ni gaz à effet de serre ni particules fines. En 2025, à la fin de son odyssée, le navire aura validé quarante-trois années de bons et loyaux services sur les sept océans et contribué concrètement au verdissement des flottes, dans la lignée des accords de Paris.

Quelques éléments biographiques

Mike Birch commence la course à la voile, en 1976 en participant à la Transat anglaise à bord d’un petit trimaran de moins de 10 mètres, le Third-Turtle : il termine deuxième derrière Éric Tabarly. C’est deux ans plus tard qu’il devient célèbre en remportant la première la Route du Rhum. Cette victoire spectaculaire marque la fin des victoires en monocoque et le début de la suprématie des multicoques. Il poursuit ensuite une longue carrière de course au large jusqu’à 76 ans. Mike Birch aura traversé l’atlantique en bateau soixante à quatre-vingt fois. Selon Loïc Peyron, la façon de courir de Mike Birch était à l’opposé de celle d’Eric Tabarly : si pour Tabarly « si ça ne tenait pas, c’est que les calculs étaient mal faits », Birch « était l’école de la souplesse absolue […] : aller vite sans casser.

Peter Blake est le seul navigateur ayant participé, de 1974 à 1990, aux 5 premières éditions de la Whitbread, course autour du monde en équipage par étape aujourd’hui renommée Volvo Ocean Race, d’abord comme équipier, puis comme skipper et il remporta la course en 1990 à bord de Steinlager 2, un ketch avec 15 équipiers. Il remporte, en 1994, un nouveau succès dans sa participation au Trophée Jules-Verne. Devenu un capitaine renommé, il participe au challenge de l’équipe de Nouvelle-Zélande dans la Coupe de l’America en 1995. Le bateau néo-zélandais NZL 32 se hisse en finale des challenger, et remporte la victoire devant Young America. En 2002, Sir Peter Blake est décoré à titre posthume de l’Ordre olympique décerné par le Comité international olympique.

Victorien Erussard commence sa carrière en tant qu’officier de marine marchande (compagnie Brittany Ferries, Emeraude Lines, la CIP, maintenant appelé Ponant et à la Compagnie armoricaine de navigation. De 2007 à 2009, il est commissaire général et organisateur du Grand Prix Multi 50 Trophée Malo. De 2005 à 2010, il est skipper Trimaran 50′ et gérant de SARL (Course au large). À partir de 2011, il monte avec son ami Thibaut Vauchel-Camus le Défi Voile Solidaires en peloton au profit de la Fondation ARSEP. Ils obtiennent le titre de vainqueur du championnat de Class 40, ainsi qu’à une quatrième place pour sa quatrième Transat Jacques-Vabre en 2015. En 2013, il lance le projet devenu Energy Observer – le premier navire expérimental autonome en énergie, propulsé grâce à une chaîne de production hydrogène complète couplée aux énergies renouvelables. Depuis juillet 2015, Victorien Erussard est le président directeur général d’Energy Observer SAS. En 2018, il est nommé par le gouvernement Ambassadeur français des 17 objectifs de développement durable, tandis que le bateau reçoit le Haut Patronage du Président de la République, la même année. Victorien Erussard travaille aujourd’hui avec la CMA CGM notamment, sur Energy Observer 2 navire zero émission de nouvelle génération.

Témoignage technique ou conceptuel :

Formule Tag a été construit au Québec en 1983 sous la supervision de Mike Birch en vue de la Transat Québec-Saint-Malo. Le formule TAG fut dessiné par l’architecte anglais Nigel Irens, et les travaux ont été coordonnés par la firme d’architectes Huot et Dupuis. C’est le catamaran le plus grand de l’époque avec ses 80 pieds. Son palmarès témoigne de ses qualités techniques et conceptuelles. Il établit en 1984 un record de distance à la voile en 24 heures en équipage avec 512,5 milles parcourus. Sous le nom Enza New Zealand, il décroche en 1994, un nouveau record, celui du tour du monde à la voile lors du Trophée Jules-Verne en 74 jours 22 heures 17 minutes et 22 secondes. Sous le nom Royal & SunAlliance, il établit en 1997 le record de la traversée de la Manche en 6 heures 49 minutes et 19 secondes. En 1998, il décroche le record féminin de la traversée de l’Atlantique Nord en 9 jours 11 heures 21 minutes et 55 secondes. Sous le nom Daedalus, il établit en 2005 le record de l’océan Atlantique Sud en équipage en 11 jours 10 heures 22 minutes et 13 secondes.

En devenant Energy Observer, le catamaran s’est transformé en laboratoire flottant, testant la combinaison de trois énergies renouvelables : le solaire, l’éolien et l’hydrolien et d’une chaine hydrogène. Il utilise deux moyens de stockage de l’électricité : les batteries lithium ion et l’hydrogène qu’il fabrique lui-même par électrolyse et reconvertit en électricité via une pile à combustible.
Toutes les technologies à bord, le fonctionnement du mix énergétique font un objet de curiosité planétaire, une véritable prouesse d’innovation navale, pour les experts comme pour le grand public, partout où le bateau accoste qu’il s’agisse :

• Des panneaux solaires dont la surface est passée de 90 m2 en 2017 à 202 m2 en 2020, et notamment des panneaux bifaciaux qui ont été ajoutés afin de récupérer la réflexion du soleil dans l’eau. Depuis le début du projet, ces développements solaires sont conduits par le CEA Liten (INES) et la société Solbian.
• Des oceans wings, deux ailes rigides hautes de 10 m et larges de 3 m, rotatives, autoportées et 100% automatisées, qui propulsent le bateau, s’adaptent seules à la force et à la position du vent. On peut les retirer ou diminuer leur surface selon les besoins. Le profil épais de ces ailes, leur automatisme intégral et l’appui de la propulsion électrique forment une combinaison particulièrement efficace, économe et fiable. Elles sont le fruit d’un concept breveté par VPLP design co-développé en partenariat avec CNIM où elles sont assemblées.

• De la chaîne de production et de stockage d’hydrogène (comprenant le dessalinisateur et le déionisateur qui permettent de filtrer l’eau de mer pour en retirer le sel, puis les minéraux afin de la rendre pure, première étape pour produire de l’hydrogène «vert» ; l’électrolyseur qui casse les molécules de H2O pour séparer les atomes d’oxygène (O) de ceux d’hydrogène (H) le compresseur qui permet de comprimer l’hydrogène sous forme gazeuse, les 8 bouteilles d’hydrogène réservoirs qui stockent l’hydrogène sous forme gazeuse ; la pile à combustible, qui transforme l’hydrogène sous forme gazeuse en électricité (pile prototype du CEA de 2017 à 2020 et depuis 2020, le Range EXtender H2 développé par la société Française EO dev avec une pile Toyota assemblée en Europe).

• Des deux hélices situées sous chaque flotteur à l’arrière du bateau, elles sont reliées aux deux moteurs électriques. Lorsque ces derniers fonctionnent, ce sont elles qui, en tournant, font avancer le bateau. Mais quand le vent suffit à le propulser, leur rotation produit de l’électricité.

• des systèmes de gestion énergétiques, équipements informatiques qui permettent de connaître en temps réel la consommation et la production d’énergie ainsi que l’état de chaque installation technique à bord …. etc

Quelques citations :

Pour Florence Lambert, Directrice du CEA Liten et marraine du navire (les Echos le 6 juillet 2017), l’ «Energy Observer » est «un laboratoire vivant navigant», «un laboratoire d’innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux. » Testées dans les mois et les années à venir, « ses technologies vont pouvoir être transférées aux industriels ».

Pour Adnan Z. Amin, IRENA’s General Manager (2019), « En tant qu’organisation intergouvernementale mondiale mandatée pour promouvoir le déploiement de toutes les sources d’énergie renouvelables, l’IRENA (International Renewable Energy Agency) salue la mission pionnière et l’ambition audacieuse d’Energy Observer. En démontrant ce qui est possible avec les énergies renouvelables et en repoussant les limites de l’innovation technologique, Energy Observer peut encore accélérer la transition mondiale vers un avenir énergétique durable ».

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

Formule Tag établit en 1984 un record de distance à la voile en 24 heures en équipage avec 512,5 milles parcourus. Sous le nom Enza New Zealand, il décroche en 1994, un nouveau record, celui du tour du monde à la voile lors du Trophée Jules-Verne en 74 jours 22 heures 17 minutes et 22 secondes. Sous le nom Royal & SunAlliance, il établit en 1997 le record de la traversée de la Manche en 6 heures 49 minutes et 19 secondes. En 1998, il décroche le record féminin de la traversée de l’Atlantique Nord en 9 jours 11 heures 21 minutes et 55 secondes. Sous le nom Daedalus, il établit en 2005 le record de l’océan Atlantique Sud en équipage en 11 jours 10 heures 22 minutes et 13 secondes.

En devenant Energy Observer, le catamaran s’est transformé en laboratoire flottant. Il a parcouru depuis 2017 plus de 55 000 milles nautiques et a effectué 80 escales parmi lesquelles on peut citer quelques grandes capitales : Paris, Londres, Anvers, Amsterdam, Hambourg, Copenhague, Stockholm, Saint Pétersbourg, Panama, San Francisco, Los Angeles, Singapour… La 80ème escale est celle du Cap en Afrique du Sud en Juin 2023. A chaque escale, Energy Observer reçoit gouverneurs, maires, ambassadeurs, élus locaux, chercheurs, mais également de nombreuses classes d’enfants et d’étudiants sous les dômes du village d’exposition, ainsi que le grand public lors de journées dédiées, avec un objectif principal : montrer que le développement des énergies renouvelables, de l’hydrogène vert en particulier et des systèmes informatiques smart grid sont une réponse à l’urgence climatique. Cette exposition a été conçue en collaboration avec l’Ademe, qui a apporté son expertise et son soutien. Pour développer toute l’action pédagogique, Energy Observer Foundation a été créé en 2018.

De plus, chaque escale est l’occasion d’une collaboration poussée avec tous les services des consulats et ambassade de France, des attachés culturels, aux attachés scientifiques en passant par les équipes en charge des liens avec les écoles, les universités et les entreprises. Elles sont aussi l’occasion de rencontres et de co-constructions d’événements non profits (colloques, débats…) avec des industriels locaux, des chambres de commerces et d’industries, des alliances Françaises.

Pour Kitack Lim, Secrétaire général de l’Organisation Maritime Internationale (lors de l’escale de Londres), ≪ L’un des objectifs fondamentaux de l’Organisation maritime internationale est que d’ici 2050, nous réduisions d’au moins 50 % les émissions de GES (gaz a effet de serre) du transport maritime international. Si l’on considère l’augmentation de la flotte maritime mondiale vers 2050, en termes de navires individuels, cet objectif signifie une réduction d’au moins 80 a 85 % par navire. C’est une ambition très élevée. L’une des principales sources est l’hydrogène. Dans ce sens, je suis très heureux de constater l’effort de développement du projet Energy Observer. Il faudrait davantage de travaux de recherche et d’efforts pour appliquer cela aux plus gros navires afin que nous puissions finalement atteindre notre objectif d’ici 2050. ≫

Autres éléments remarquables :

Hormis le haut patronage du Président de la République, la nomination d’ambassadeur, les nombreuses escales évènements autour du monde, quelques moments forts et remarquables ces dernières années témoignent de la place unique, fruit d’une longue histoire et de plusieurs visions, occupée par ce bateau.

• La présentation des technologies du bateau et de ses objectifs environnementaux lors du Paris de l’Hydrogène, une opération organisée sur le Champ de mars en mai 2021 dans la capitale sous les dômes du village Energy Observer, l’occasion de revenir sur ce bateau mythique, ses transformations, le sens de l’action de son capitaine fondateur et de ses équipes.

• L’invitation par les Assises de l’économie de la mer en septembre 2021 à Nice, à prendre la parole sur la transition énergétique maritime, ce dont le fondateur et Président Victorien Erussard s’est acquitté en rappelant l’histoire mémorable de ce bateau, expliquant sa transformation, ses innovations, ses performances, les enseignements qu’il nous apporte.

• L’invitation de l’Assemblée Nationale et d’Open Diplomacy lors des Rencontres du développement durable, à l’automne 2022 à intervenir sur les Objectifs de Développement Durables et en particulier sur les objectifs énergétiques. Victorien Erussard y a présenté sa lecture de l’actualité en matière énergétique, navale en particulier, en rappelant le caractère unique et innovant de ce bateau, son histoire prestigieuse, ses technologies, ce qu’il nous apprend.

• L’invitation du One Ocean Summit organisé à Brest en février 2022 à l’instigation du Président de la République Emmanuel Macron. Victorien Erussard y a présenté sa vision de l’indispensable verdissement des flottes en rappelant l’histoire remarquable de ce bateau, son palmarès, ses technologies uniques, ce qui est à faire encore sur des bateaux de marines marchandes, pour l’avenir de nos enfants et des océans.

• Le succès de l’opération d’Energy Observer sur le départ de la Route du Rhum 2022 à St Malo. Le village d’exposition a reçu la visite du Secrétaire d’Etat à la mer, du Président de région, du maire, du Président François Hollande, de 50 000 visiteurs et 48 classes de toute la région. L’occasion de revenir avec les petits comme les plus grands, sur toutes les vies de ce navire pour expliquer le but environnemental de l’action de son capitaine fondateur et de ses équipes.

• Le bateau Energy Observer a également été par deux fois sujets du baccalauréat et figure dans deux manuels scolaires.

• Le navire et l’Odyssée ont également fait l’objet d’une série audiovisuelle documentaire de deux saisons diffusées sur Canal + (L’Odyssée du futur) et d’un film de 90 mn diffusé sur cette même chaîne. L’occasion de raconter toute son histoire pour parler du futur.

Pour Brune Poirson, alors Secrétaire d’État au Ministère de la Transition écologique:
« En parcourant pendant 7 ans le monde, à travers 50 pays avec plus de 100 escales, Energy Observer est une vitrine des innovations en matière de transition écologique. A chaque escale, il va à la rencontre grand public pour présenter toutes les technologies du bateau prototype et la manière dont elles servent la lutte contre le changement climatique, aux couleurs des ODD.»

Lors de sa visite le Premier Ministre Edouard Philippe déclarait au Point (25 août 2017) « C’est un bateau incroyablement innovant (…) qui inspire”. “Les Allemands vont bientôt inaugurer des lignes de chemin de fer avec des piles à hydrogène (…) Il faut avoir foi dans cette transition (…) et faire en sorte d’accompagner ces filières jusqu’au développement industriel.” “On a l’inventivité, on a la technologie, souvent (…) on ne réussit pas complètement à franchir la marche industrielle et c’est un enjeu, et notamment en termes d’emploi, je dirais même de souveraineté.”

Chronologie :

Informations dont nous disposons:

• Formule Tag, skippé par Mike Birch ;
• Enza New Zealand de 1993 à 1994, skippé par Peter Blake et Robin Knox-Johnston ;
• Royal & SunAlliance en 1997, skippé par Tracy Edwards ;
• Team Legato en 2000, skippé par Tony Bullimore ;
• Daedalus, skippé par Tony Bullimore ;
• Doha (à ne pas confondre avec Doha 2006 (ex-Club Med)), en 2006, skippé par Tony Bullimore ;
• Spirit of Antigua, en 2009, skippé par Tony Bullimore.
• Energy Observer, en 2017, projet porté par Victorien Erussard (capitaine) et Jérôme Delafosse (chef d’expédition).

Energy Observer est construit à partir de la reconversion de la coque du catamaran de course « Formule Tag » construit au Canada en 1983 par l’architecte naval Nigel Irens. A son rachat en 2015, le voilier s’appelait Spirit of Antigua, et était en jachère à la suite d’un chavirage en 2010. Il a déjà été rallongé quatre fois et a maintenant une longueur de 30,5 m et une largeur de 12,80 m3.

La transformation en navire expérimental porte son poids de 15 à 35 tonnes ; en particulier une nacelle centrale moulée dans des formes de trimaran de course lui est ajoutée1. Dans sa première configuration il dispose de 130 m2 de panneaux photovoltaïques et aux deux éoliennes de 6,50 mètres de hauteur en forme de spirales.

Après 16 mois de voyage, un bilan est fait fin 2018 ; la surface de panneaux solaires est augmentée à 168 m2 et les éoliennes sont remplacées par deux voilures Oceanwings, ayant une forme d’ailes autoportées par des mats de 12 m, d’une surface de 32 m2 chacune.

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Site internet :