IDENTIFICATION

Année de labélisation : 2023
Renouvelé en date de :
Non renouvelé en date de :
Anciens Noms :
Numéro de francisation :
N° Immatriculation : AC G58303
Quartier d'immatriculation : AC
Type, série, ou nom local : SEYLER 520
Protégé au titre des Monuments Historiques : non

Localisation

Localisation (département) : 33
Port d’attache habituel : ARCACHON
Chantier d’hivernage : LE PETIT MUSEE DU CANOT AUTOMOBILE LA TESTE DE BUCH

Caractéristiques

Genre : Maritime
Usage à l'origine : Plaisance
Mode de propulsion (à l'origine) : moteur
Mode de propulsion (actuel) : moteur
Architecte : Georges Seyler
Chantier constructeur : Seyler
Année de construction (ou mise en service) : 1966
Longueur hors tout : 5.2
Longueur coque : 5.2
Longueur flottaison : 4.8
Largeur Maître bau : 1.85
Tirant d’eau : 0.4
Tirant d’air : 1.6
Déplacement (tonnes) : 0.8

Description

Coque / à propos :

BOIS

Pont et superstructures / à propos :

Pont et superstructures / état actuel :

BON ETAT

Gréement / à propos :

X

Voilure / à propos :

X

Emménagements / à propos :

X

Emménagements / état actuel :

Moteur(s) / type, puissance, année :

Moteur : 4 cyl. Mercury Mercruiser de 120 ch. Transmission : embase SternDrive - hélice Vitesse : env. 60 km/h

Intérêt Patrimonial

Témoignage humain :

X

Témoignage technique ou conceptuel :

La maison Seyler est une des plus anciennes et des plus réputées dont l'histoire se confond avec celle du motonautisme depuis les temps héroïques au tournant des XIX° et XXe siècles. Georges Seyler (1840-1908), premier du nom, eut cinq fils dont Georges Seyler - l'Aîné qui fonde le chantier éponyme au Perreux-sur-Marne, près de Paris, en 1893. Il y produit de très jolis canoës, des yoles à voile et à l’aviron sous sa marque L’Hirondelle. Ses compétences remarquables en matière de construction robuste et très légère le conduisent à entrer très rapidement dans le petit cercle des pionniers du motonautisme. C’est ainsi qu’il construit le fameux canot Trêfle-à-Quatre pour le constructeur et pilote automobile Richard Brasier, engagé en course motonautique dès 1904, comme pratiquement tous ses confrères sur quatre roues. Georges Seyler Aîné continue alors sur sa lancée et n’abandonnera plus la construction de bateaux à moteur en complément des embarcations légères. Après la Deuxième Guerre mondiale, Georgette Seyler succède à son père et poursuit l’aventure, toujours au Perreux-sur-Marne, aidée par l’excellent chef d’atelier Louis Devillié. Le catalogue Seyler, dans les années 1950 et 1960, s’élargit alors de manière plus ambitieuse, incluant non seulement des dinghies hors-bord mais aussi une petite gamme de runabout à la belle finition, sans oublier quelques rares petites vedettes à cabine. Cependant, comme celles de ses concurrents, les constructions Seyler, symbole d’excellence artisanale dans leur domaine des coques en double bordé d’acajou sur membrures en acacia, en frêne ou en chêne, ne survivront pas longtemps à la poussée irrésistible de la fibre de verre moulée à partir du milieu des années 1960. Le décès de Georgette Seyler en 1965 précipite la fin de l'entreprise au tout début des années 1970. Contrairement à la majorité des autres constructeurs de bateaux classiques en bois, le chantier Georges Seyler Aîné n’a pas un long palmarès en compétition, au delà des premières décennies du motonautisme. C’est d’autant plus surprenant qu’il avait fait une entrée remarquée dans la course au plus haut niveau mondial dès le meeting de Monaco organisé en 1904 et qui réunissait l’élite internationale de la construction automobile et motonautique du temps. On se souvient en effet que presque tous les industriels de l’époque y participèrent, de Mercedes à Fiat en passant par Peugeot, Delahaye, Brasier, Napier, et bien d’autres. Peu de victoires sont à signaler pour un bateau signé Seyler dans les années 1950 et 1960 alors que les chantiers Rocca, Simoneau, Matonnat, Kirié et Luizzi se disputaient les meilleures places en inboard comme en hors-bord. Cela tient sans doute à la personnalité du fondateur puis à celle de sa fille qui lui succéda car les qualités de légèreté et de robustesse des Seyler, largement saluées par tous, auraient certainement favorisé davantage de belles performances.

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

X

Autres éléments remarquables :

X

Chronologie :

X

En savoir + sur ce navire

Site internet :