IDENTIFICATION

Année de labélisation : 2021
Renouvelé en date de :
Non renouvelé en date de :
Anciens Noms : Sainte Rita puis Europe
Numéro de francisation : non francisé : péniche fluviale
N° Immatriculation : BX 1750F
Quartier d'immatriculation : BX
Type, série, ou nom local : LUXMOTOR
Protégé au titre des Monuments Historiques : non

Localisation

Localisation (département) : 31
Port d’attache habituel : Toulouse - Pont des Demoiselles
Chantier d’hivernage : Pas de chantier d'hivernage. Le carénage tous les 4 ou 5 ans est fait à la cale du Pont de Demoiselles.

Caractéristiques

Genre : Fluvial
Usage à l'origine : Transport de marchandises
Mode de propulsion (à l'origine) : moteur
Mode de propulsion (actuel) : moteur
Architecte :
Chantier constructeur : De Wachter, BOOM
Année de construction (ou mise en service) : 1926
Longueur hors tout : 30,2 m
Longueur coque : 30,2 m
Longueur flottaison : 28 m
Largeur Maître bau : 5,05
Tirant d’eau : 0,90 léger à 1,20 charge complète
Tirant d’air : 3 m
Déplacement (tonnes) : 30 à 65 tonnes

Description

Coque / à propos :

Péniche métal type luxmotor, coque relevée à la poupe et à la proue lui donnant une forme "en banane"

Pont et superstructures / à propos :

Panneaux d'écoutilles et hiloires en métal, timonerie en bois

Pont et superstructures / état actuel :

Hiloires non réhausséees, des fenêtres ont été percées

Gréement / à propos :

pas de gréement

Voilure / à propos :

pas de voiles

Emménagements / à propos :

Le logement du marinier contient encore de beaux meubles en chêne et acajou de l'installation d'origine, datant de la construction du bateau en 1926.

Emménagements / état actuel :

L'intérieur est aménagé en habitation, sans que cela change la structure et la forme générale de la péniche.

Moteur(s) / type, puissance, année :

Moteur in bord Général Motors 117,76 kW - 160 cv. Cette motorisation a été installée après la 2nde guerre mondiale, vers 1945

Intérêt Patrimonial

Témoignage humain :

C’est la première péniche habitation à Toulouse en 1983, au Pont de Demoiselles où elle est toujours aujourd’hui. Elle est très présente sur toute l’iconographie du canal du midi et de la ville de Toulouse : livres, cartes postales, calendriers, affiches … Elle fait partie du paysage du quartier, et elle est emblématique des péniches du canal du midi à Toulouse.

Témoignage technique ou conceptuel :

Sa coque métal et sa forme particulièrement élégante en font un beau témoignage des péniches construites à Boom et qui ont fait du transport de marchandises sur le canal des deux mers.

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

Dénommé Ste RITA (patronne des gens du voyage) jusqu’en 1968. Après la guerre un moteur de char américain (General Motors 140/160 CV) a été installé, et le plat-bord et les hiloires rehaussés pour augmenter sa capacité de charge. En 1968, il a été acquis à Gent par un marinier, Alex Lanari. Avec son père et son frère, ils firent le voyage de la Belgique jusqu’à Toulouse avec trois bateaux : celui-ci, le Pierre-Paul RIQUET et le REGAIN. Rebaptisé EUROPE, il transportait du blé sur le canal du midi. Pour les transports vers Bordeaux, il poussait devant lui une barge, pour atteindre la capacité d’un 38 mètres. Cette activité a malheureusement cessé d’être rentable et M. Lanari a fait faillite. L’Europe a été saisi et vendu par une banque. En 1983 il a été acheté par des artistes du spectacle vivant, dans un premier temps pour en faire une salle de spectacle, et amené à Toulouse, au Pont des Demoiselles où il est toujours stationné, même si on peut le voir naviguer de temps à autres sur le canal du midi ou le canal latéral.

Autres éléments remarquables :

Chronologie :

Nous ne connaissons pas les premiers propriétaires. Vers 1945 : remplacement du moteur d’origine, et réhaussement du plat-bord et des hiloires. De 1968 à 1983 : Alex Lanari est propriétaire. Pas de transformation. De 1983 à 1995 : Marion Bouvarel et François Fehner sont propriétaires. La cale de transport est aménagée pour l’habitation. Une petite partie des écoutilles est transformée en terrasse, quelques ouvertures sont percées. De 1995 à 2021 : Hélène Sarrazin et Matthieu Bony sont propriétaires. Des hublots sont percés dans la coque. La timonerie qui était en mauvais état est refaite. En 2021 ils créent la Société Civile Patrimoniale Le Margouillat, dont ils sont les gérants, et dont le but est de garantir la non modification de l’aspect général de ce bateau par modification de sa forme générale, afin d’assurer sa conservation.

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