REINE DE CORDEMAIS

Intérêt Patrimonial

Témoignage humain :

Reconstruction à l’identique d’un bateau de 1919 construit dans les chantiers Lebeaupin à Trentemoult. C’est un canot basse indrais, son nom vient de la Basse Indre, un village de pêcheur de la rive droite de la Loire.

Témoignage technique ou conceptuel :

Reconstruction à la lettre de l’ancienne Reine. Matériaux utilisés correspondant à ceux d’un bateau de pêche de l’époque.

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

– Concours “bateaux des Côtes de France”, Brest 1992 ( reconstruction de la Reine pour l’occasion) – Régates de Trentemoult 2008-2010 – Brest 2004 – Fête du golfe 2004-2006 – Les Rendez-vous de l’Erdre 2004-2010

Autres éléments remarquables :

Le canot basse-indrais a été le bateau par excellence de la petite pêche d’Estuaire. Bateau reconstruit d’après les plans conservés du début du siècle. Il y a eu 5 ou 6 projets de reconstruction sur le même plan mais au final il n’y a eu que la Reine et le Galopin.

Chronologie :

Le bateau initial était lui aussi appelé La Reine et semble être le premier canot “basse indrais”. Il était destiné à la pêche mais aussi à la régate. Il est connu pour être le canot basse indrais le plus rapide de son époque du fait de sa voilure imposante. Il est vendu dans les années 1950 et on le voit pour la dernière fois à Pornic en 1965. En 1990, l’Old Yachting Cordemais Ocean” (O.I.C.O) avec Jean Jacques Cadoret et Yann Bouard construisent une réplique de la Reine pour concourrir aux “Bateaux des côtes de France”. Il est lancé à Cordemains en 1992 et est vendu à l’association la Cale 2 l’Ile en 2004. On peut rajouter que la marraine du bateau la Reine de Cordemais n’est autre que la petite fille de Georges Lebaupin, constructeur d’origine.

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