IDENTIFICATION

Année de labélisation : 2023
Renouvelé en date de :
Non renouvelé en date de :
Anciens Noms :
Numéro de francisation :
N° Immatriculation : AC G5809
Quartier d'immatriculation : AC
Type, série, ou nom local : EXCELSIOR CANOT MOTEUR BUDA
Protégé au titre des Monuments Historiques : non

Localisation

Localisation (département) : 33
Port d’attache habituel : LA TESTE DE BUCH
Chantier d’hivernage : PETIT MUSEE DU CANOT AUTOMOBILE

Caractéristiques

Genre : Maritime
Usage à l'origine : Plaisance
Mode de propulsion (à l'origine) : moteur
Mode de propulsion (actuel) : moteur
Architecte : FRANCOIS CELLE
Chantier constructeur : EXCELSIOR , AMPHION
Année de construction (ou mise en service) : 1930
Longueur hors tout : 6.54
Longueur coque : 6.54
Longueur flottaison : 5.45
Largeur Maître bau : 1.60
Tirant d’eau : 0.65
Tirant d’air : 1.01
Déplacement (tonnes) : 0.850

Description

Coque / à propos :

bois

Pont et superstructures / à propos :

Pont et superstructures / état actuel :

bon etat

Gréement / à propos :

W

Voilure / à propos :

W

Emménagements / à propos :

W

Emménagements / état actuel :

Moteur(s) / type, puissance, année :

Moteur : 4 cyl. Buda HM199 de 20 ch. Transmission : ligne d'arbre - hélice Vitesse : env. 25 km/h

Intérêt Patrimonial

Témoignage humain :

WW

Témoignage technique ou conceptuel :

Bien que son site soit déjà utilisé ponctuellement pour la réparation nautique, on considère que le chantier d’Amphion, près d’Evian-les-Bains, est fondé par François Celle, architecte naval et constructeur, au printemps de 1901. Il souhaite profiter de l’arrivée d’une clientèle fortunée qui commence à pratiquer le yachting sur les rives du lac Léman. En 1903, François Celle est admis à la Société Nautique de Genève et remporte un prix avec son premier canot à moteur baptisé Excelsior lors de la fête annuelle du club. A partir de l’année suivante, le chantier se spécialise de plus en plus dans la compétition sous la marque Excelsior et le succès est immédiatement au rendez-vous. Dès le meeting de Monaco en 1905, François Celle, aux commandes d’Excelsior VII, gagne la catégorie des cruisers de 6,50 m à 8 m. Après sa mort en 1923, le chantier est vendu à un citoyen britannique installé dans la région, T.A. Clarke qui se lance aussitôt dans une aventure aussi ambitieuse que difficile en défiant l’illustrissime Gar Wood, l'homme le plus rapide du monde sur l'eau, dans le Harmsworth Trophy en 1925 et 1926. On se souvient que l'édition 1905 de ce même trophée s'était déroulée à Arcachon. Mr. Clarke subit un échec cuisant qui n’empêche pas le chantier de continuer à lancer quelques excellents bateaux construits en petite série pour des utilisations officielles, civiles ou militaires, avant de cesser totalement toute activité vers 1934. Camargue fait partie d’une série de dix « canots à moteur Buda » commencée en 1930 et livrée moins d’un an plus tard. Ces coques à déplacement construites de manière très moderne pour l’époque, à la fois légère et rigide, sont toutes équipées de moteurs américains Buda réputés pour leur fiabilité. Sur dix unités mises en chantier, sept sont destinés à une administration française, le service des hydravions de la base du lac de Cazaux. Les trois bateaux restant sont alors proposés à des acheteurs civils qui ne peuvent qu’être pleinement rassurés par l’existence d’une commande de l’Etat pour garantir la haute qualité de réalisation de chacun des dix canots dont Camargue. Acheté par un certain Mr. Westphal, ce bateau va rester la propriété de la même famille jusqu’en l’an 2000, date à laquelle il est acheté par un important collectionneur d’automobiles. Sa restauration commence aussitôt pour aboutir à un résultat remarquable. Camargue est un des rares vestiges d'une période de l’histoire du motonautisme français. Il est, avec le cruiser suisse Lakshmé qui opère comme bateau-taxi classique en Suisse, le dernier représentant connu des productions du chantier Excelsior. Il émane un charme exceptionnel de Carmargue, rare survivant de la grande tradition des canots automobiles français. Mais, l'on peut aussi admirer la somme de travail et la série impressionnante de chiffres que représente sa restauration totale achevée en 2001. En effet, le restaurateur de Camargue a réalisé un chef d’œuvre en accumulant plus de 3000 heures de travail, avec 8200 rivets et pointes resserrés ou remplacés, 144 mètres de joints grattés et nettoyés, 14 m2 d’abrasif consommés, sans oublier 28 litres de peintures et vernis divers mais un seul et unique kilo de bois neuf utilisé sur ce bateau de 1930 miraculeusement préservé dans son état d’origine pendant près de 70 ans.

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

W

Autres éléments remarquables :

W

Chronologie :

W

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Site internet :