IDENTIFICATION
Année de labélisation : 2023
Renouvelé en date de :
Non renouvelé en date de :
Anciens Noms :
Numéro de francisation :
N° Immatriculation : AC G58111
Quartier d'immatriculation : AC
Type, série, ou nom local : SEYLER 460
Protégé au titre des Monuments Historiques : non
Localisation
Localisation (département) : 33
Port d’attache habituel : ARCACHON
Chantier d’hivernage : LE PETIT MUSEE DU CANOT AUTOMOBILE LA TESTE DE BUCH
Caractéristiques
Genre : Maritime
Usage à l'origine : Plaisance
Mode de propulsion (à l'origine) : moteur
Mode de propulsion (actuel) : moteur
Architecte : GEORGE SEYLER
Chantier constructeur : SEYLER
Année de construction (ou mise en service) : 1963
Longueur hors tout : 4.6
Longueur coque : 4.6
Longueur flottaison : 4.2
Largeur Maître bau : 1.7
Tirant d’eau : 0.4
Tirant d’air : 1.5
Déplacement (tonnes) : 0.300
Description
Coque / à propos :
BOISPont et superstructures / à propos :
Pont et superstructures / état actuel :
BON ETATGréement / à propos :
XVoilure / à propos :
XEmménagements / à propos :
XEmménagements / état actuel :
Moteur(s) / type, puissance, année :
Moteur : pour moteur hors-bord de 30 à 50 ch. (environ) Transmission : embase - hélice Vitesse : env. 50 km/hIntérêt Patrimonial
Témoignage humain :
XTémoignage technique ou conceptuel :
La maison Seyler est une des plus anciennes et des plus réputées dont l'histoire se confond avec celle du motonautisme depuis les temps héroïques au tournant des XIX° et XXe siècles. Georges Seyler (1840-1908), premier du nom, eut cinq fils dont Georges Seyler - l'Aîné qui fonde le chantier éponyme au Perreux-sur-Marne, près de Paris, en 1893. Il y produit de très jolis canoës, des yoles à voile et à l’aviron sous sa marque L’Hirondelle. Ses compétences remarquables en matière de construction robuste et très légère le conduisent à entrer très rapidement dans le petit cercle des pionniers du motonautisme. C’est ainsi qu’il construit le fameux canot Trêfle-à-Quatre pour le constructeur et pilote automobile Richard Brasier, engagé en course motonautique dès 1904, comme pratiquement tous ses confrères sur quatre roues. Georges Seyler Aîné continue alors sur sa lancée et n’abandonnera plus la construction de bateaux à moteur en complément des embarcations légères. Après la Deuxième Guerre mondiale, Georgette Seyler succède à son père et poursuit l’aventure, toujours au Perreux-sur-Marne, aidée par l’excellent chef d’atelier Louis Devillié. Le catalogue Seyler, dans les années 1950 et 1960, s’élargit alors de manière plus ambitieuse, incluant non seulement des dinghies hors-bord mais aussi une petite gamme de runabout à la belle finition, sans oublier quelques rares petites vedettes à cabine. Cependant, comme celles de ses concurrents, les constructions Seyler, symbole d’excellence artisanale dans leur domaine des coques en double bordé d’acajou sur membrures en acacia, en frêne ou en chêne, ne survivront pas longtemps à la poussée irrésistible de la fibre de verre moulée à partir du milieu des années 1960. Le décès de Georgette Seyler en 1965 précipite la fin de l'entreprise au tout début des années 1970. Contrairement à la majorité des autres constructeurs de bateaux classiques en bois, le chantier Georges Seyler Aîné n’a pas un long palmarès en compétition, au delà des premières décennies du motonautisme. C’est d’autant plus surprenant qu’il avait fait une entrée remarquée dans la course au plus haut niveau mondial dès le meeting de Monaco organisé en 1904 et qui réunissait l’élite internationale de la construction automobile et motonautique du temps. On se souvient en effet que presque tous les industriels de l’époque y participèrent, de Mercedes à Fiat en passant par Peugeot, Delahaye, Brasier, Napier, et bien d’autres. Peu de victoires sont à signaler pour un bateau signé Seyler dans les années 1950 et 1960 alors que les chantiers Rocca, Simoneau, Matonnat, Kirié et Luizzi se disputaient les meilleures places en inboard comme en hors-bord. Cela tient sans doute à la personnalité du fondateur puis à celle de sa fille qui lui succéda car les qualités de légèreté et de robustesse des Seyler, largement saluées par tous, auraient certainement favorisé davantage de belles performances.Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :
XAutres éléments remarquables :
XChronologie :
XEn savoir + sur ce navire
Site internet :