IDENTIFICATION
Localisation
Caractéristiques
Description
Coque / à propos :
Bordé en acajou verni riveté sur membrures en acacia : très bon étatPont et superstructures / à propos :
Pont et superstructures / état actuel :
Pont en teck (sur contreplaqué marine) avec fougère en acajou vernie et roof en teck : bon état Hiloire en acajou verni : très bon étatGréement / à propos :
Grément marconi 7/8 Mat et bôme en spruce : bon étatVoilure / à propos :
Grand voile (18,13 m²), génois (7,70 m²) , foc (6,93m²) en dacron petite laize de la voilerie TonnerreEmménagements / à propos :
Cabine avec deux bannettes intérieures Cockpit avec banc barreur, deux strapontins, deux placards de rangements en acajou verniEmménagements / état actuel :
Moteur(s) / type, puissance, année :
Moteur hors-bord 6cv sur chaise amovibleIntérêt Patrimonial
Témoignage humain :
Les premiers Requin firent leur apparition en France en 1934, importés par quelques régatiers Havrais qui recherchaient à la fois un voilier rapide et sommairement habitable le temps d’un week-end de régates ou pour caboter le long des côtes.
Leur choix se porta sur le ” Haï ” finlandais dessiné par l’architecte GUNNAR STENBÄCK. Ils en achetèrent les plans pour la France et le Haï devint Requin avec une surface de voilure légèrement plus grande.
Jusqu’au numéro 9, les Requin furent construits en Finlande.
Arion III qui porte le n° 10 de la série fut le premier construit en France en 1936 par le chantier Vanhoutte situé au Havre qui fut détruit pendant la guerre. Ce chantier avait la réputation de produire des bateaux de travail robustes, capables d’affronter les conditions difficiles de la Manche. Le n° 10 a ainsi pu bénéficier d’un savoir-faire rigoureux lui permettant de traverser les ans.
Sur les quatre Requin français d’avant- guerre (sur 24 au total – Source Association Française des Propriétaires de Requin), le n° 10 est l’un des rares encore en état de naviguer.
La fabrication des Requin a pris son véritable essor après-guerre dans les années 50.
Témoignage technique ou conceptuel :
Il s’agit d’un monotype souvent confondus avec son cousin Norvégien le Dragon, mais qui s’en différencie notamment par sa quille rapportée ne nécessitant pas de retour de galbord rendant la construction plus simple donc moins onéreuse.
Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :
Nombreuses victoires régionales dans les années 1950/60 en Manche
Autres éléments remarquables :
Chronologie :
10 propriétaires successifs, le dernier depuis 33 ans.
Au cours de ces 30 dernières années de nombreux travaux ont été réalisés portant sur la coque, le pont, le roof et les hiloires.
Le plan de pont et l’accastillage (bronze et céleron) sont quasi identiques à ceux d’origine.