IDENTIFICATION

Année de labélisation : 2022
Renouvelé en date de :
Non renouvelé en date de :
Anciens Noms :
Numéro de francisation : E7498
N° Immatriculation : 244314
Quartier d'immatriculation : DZ
Type, série, ou nom local : Mordicus
Protégé au titre des Monuments Historiques : oui

Localisation

Localisation (département) : 29
Port d’attache habituel : Douarnenez
Chantier d’hivernage :

Caractéristiques

Genre : Maritime
Usage à l'origine : Plaisance
Mode de propulsion (à l'origine) : voile
Mode de propulsion (actuel) : voile
Architecte : Victor Brix
Chantier constructeur : Pichavant
Année de construction (ou mise en service) : 1953
Longueur hors tout : 7.70
Longueur coque : 7.50
Longueur flottaison : 6.60
Largeur Maître bau : 2.40
Tirant d’eau : 1.40
Tirant d’air : 12
Déplacement (tonnes) : 4.5

Description

Coque / à propos :

Astragale est un voilier de type norvégien, avec une étrave ronde et une poupe dite "norvégienne". C'est une construction en bois brut, ses membrures sont en acacia ployé, ses bordages et sa quille sont en iroko et son lest est en fonte. Elle est dotée d'une quille longue et d'un safran non suspendu, directement relié à une barre franche. Le tout est en bon état.

Pont et superstructures / à propos :

Pont et superstructures / état actuel :

Le pont est en contre-plaqué, peint en beige clair. Le roof, assez bas, comporte sur chaque bord deux hublots ronds ouvrables et un hublot rectangulaire fixe. Devant le mât se trouve un panneau de pont. Les mains courantes, le rail de fargue et les hiloires du cockpit sont en bois vernis. Le pont et le roof sont en bon état, même si un rafraîchi des peintures et vernis serait souhaitable.

Gréement / à propos :

Elle est gréée en sloop bermudien. Le mât, posé sur le pont, ainsi que la bôme et le tangon sont en aluminium. Il y a un étage de barre de flèche droite. Le gréement dormant est en câble inox toronné, le gréement courant est en bout polyester tressé. Le gréement est en bon état.

Voilure / à propos :

Tout le jeu de voile est en dacron : une grande voile, un génois (rouge), un foc, un tourmentin, un spi symétrique. La surface maximale de voilure au près est de 40 m2.

Emménagements / à propos :

Directement sur les flans de la descente, on y trouve un meuble de cuisine avec évier et un réchaud un feu à bâbord et une table à carte ouvrante à tribord. Le carré se compose d' une banette entre le meuble de cuisine et la cloison de la cabine avant bâbord et une banette entre la cloison moteur, au niveau de la descente, et la cloison de la cabine avant à tribord (avec coffres sous les banettes et équipets au-dessus sur les deux bords). La cabine avant admet deux couchage et un rangement à tribord à l'arrière. Sous le cockpit se trouve le moteur , accessible par une trappe amovible dans le fond du cockpit et/ou en retirant les marches de la descente. La hauteur sous barrot est de 1.80 mètres. L'intérieur d'Astragale est en excellente état.

Emménagements / état actuel :

Moteur(s) / type, puissance, année :

Le moteur (14 CV) est un in-board Volvo Penta MD7A de 1979 avec ligne d'arbre.

Intérêt Patrimonial

Témoignage humain :

Le plan du Mordicus d’origine, directement inspiré des bateaux pilotes norvégiens dessinés à partir des années 1870 par Colin Archer (1832-1921) a été commandé en 1928 à l’architecte navale russe Victor Brix ( 1890-1974) par Philippe Danchez (1900-1984, peintre de la marine, maquettiste et navigateur dilettante). De 1933 à 1960, Victor Brix est interné en hôpital psychiatrique suite au meurtre de sa mère. Les plans du mordicus sont usurpés et largement utilisés par Danchez contre qui Brix intente un procés à sa sortie de l’HP, aidé de l’IFAN (Institut Français des Architectes Navales) afin de recouvrir tous ses droits sur les plans, procès qu’il gagne en 1962. Le mordicus 1er est encore visible au musée de la Rochelle.

Témoignage technique ou conceptuel :

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

Autres éléments remarquables :

La réputation du bateau est plus lié à ses qualités maritimes qu’à sa vitesse. Victor Brix soigne le tracé de ses yachts et tous ses plans de forme sont précis et accompagnés d’une étude de stabilité, qui en font des voiliers stables et costauds. Si Astragale a pris part à des régate, c’est de façon suffisamment discrète pour qu’on ne le sache pas. Des histoires de navigations jusqu’en Norvège dans les années 1960 sont connus par l’ancien propriétaire, Dominique Lebsohn mais sans plus de précision. EN 2015, Astragale quitte Douarnenez pour la mer Baltique. Sur son chemin, elle sillonne les mers bretonnes et de cornouailles anglaises, la mer du nord (Allemagne, Pays-bas et Belgique) et cabote en mer Baltique sur les côtes suédoise et danoise. En 2020 elle retrouve son port d’attache, Douarnenez. Depuis son rachat par Felix Lennich en janvier 2021, le moteur est en réparation et c’ est uniquement à la voile qu’ Astragale cabote dans les eaux du Finistère, prouvant sa maniabilité dans les manœuvres.

Chronologie :

L’Astragale a été construit en 1953 par le chantier Pichavant de Pont-l’abbé. Immatriculé au Guilvinec (1964,n° 4028), elle est tour à tour rattaché à St-malo(1967,n° 7031), à Lorient (1970, n° 6069) puis en 1974 à Arcachon (n° 15745) où son propriétaire de l’époque, Didier Beugniot, la vend à Dominique Lesbohn en 1980. S’ensuit une trentaine d’année de chantier à terre où le voilier est restauré dans son intégralité, avec un niveau de finition remarquable. Le chantier Pleine Mer, à Douarnenez, qui a récupéré l’Astragale dans les années 2000, indique qu’ils ont refait le bardage, les vernis, l’étanchéité ou encore les aménagements intérieurs. En 2015, Astragale retrouve son élément, sous le numéro d’immatriculation n°244314 et est rattaché à Douarnenez. En janvier 2021, l’Astragale est racheté par Felix Lennich. Son port d’attache est toujours Douarnenez.

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