IDENTIFICATION
Localisation
Caractéristiques
Description
Coque / à propos :
Bordés jointifs en chêne sur membrures chêne. calfatage, quille en orme. tableau droit, canot ouvert non ponté, type bourcet malet.Pont et superstructures / à propos :
Pas de pont, coéffe à l'avant sur laquelle s'appuie le mâtPont et superstructures / état actuel :
Bon étatGréement / à propos :
2 voiles au tiers ( misaine et tape cul), foc sur bout dehorsVoilure / à propos :
GV : 24 m² dacron blanc de chez Tonnerre, TAPE CUL dacron ocre de chez North sails: 8.70 m² FOC : dacron ocre de chez North sails : 8.20 m²Emménagements / à propos :
Canot ouvert, capot moteur , un banc central, un banc à l'arrière pour le barreur, plancher bois sur toute la surface, coeffe à l'avantEmménagements / état actuel :
Bon étatMoteur(s) / type, puissance, année :
2002 Volvo diesel 27 CVIntérêt Patrimonial
Témoignage humain :
« Jusqu’aux années 60 les pêcheurs côtiers du Nord Cotentin ont utilisé des canots gréés d’une grand-voile au tiers (le bourcet) d’un foc et d’un tapecul et dont la longueur était généralement comprise entre 5 et 8m. Certains de ces canots furent enregistrés comme « vaquelottes » mais ce terme n’était employé ni par les marins ni par les charpentiers Si ces canots furent construits en grande majorité à Barfleur par les chantiers Bellot, Lecannelier puis Lemonnier, quelques-uns furent construits à Saint Vaast par Pierre Bellot, les Guerrand et Fouace ou à Cherbourg mais ce type de bateau est typiquement barfleurais. Les chantiers de Barfleur et de Saint Vaast étaient réputés pour la qualité de leur construction (certains canot sont centenaires) et en 1990 il restait encore environ 150 « canots de Barfleur ». Malheureusement, depuis cette date et en dépit des efforts de particuliers ou d’Associations comme BVT ou Amarrage ce nombre a beaucoup diminué ( François POCHON).
Témoignage technique ou conceptuel :
Les canots ont permis de pratiquer tous les types de pêches côtières: ligne (maquereau, colin, bar…), filet fixe ou dérivant pour le hareng, parfois le chalut avec les plus grosses vaquelottes, corde (congre, hâ…) mais la pêche la plus pratiquée fut sans doute la pêche avec des casiers en bois (claies) pour le homard et les crabes ou avec des nasses à crevettes. Du temps de la voile la pêche côtière se pratiquait au rythme des marées : on partait avec le flot et on revenait au jusant ou inversement. En raison de la force des courants, les chiens qui permettent de repérer les engins de pêche, coulent et ne remontent à la surface qu’au moment de l’étale c’est donc à ce moment qu’il faut remonter les casiers ou les nasses. » (François POCHON).
Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :
bateau de travail
Autres éléments remarquables :
Le Jour d’espoir a été construit en 1957 au chantier FOUACE pour le compte d’un pêcheur qui l’exploita à la petite pêche pendant de nombreuses années avec son épouse (M. et Mme Féron). C’est son nom d’origine, toujours gravé sur son tableau arrière. Il pratiqua notamment la pêche au maquereau. Ensuite il appartint à plusieurs propriétaires. L’association Barfleur Voile et Tradition en a fait l’acquisition en 2002, année où il fallut lui faire subir de nombreux travaux, surtout dans la partie avant. Au cours de l’hiver et du printemps 2012-2013, les bénévoles ont repris les membrures et les bordés de l’arrière. Il a été complétement recalfaté et repeint.
Chronologie :
construction en 1957 à Saint Vaast la Hougue, exploitation à la pêche jusqu’en 1992, ensuite il a appartenu à différents propriétaires jusqu’en 2002 année de son acquisition par l’association Barfleur, Voiles &tradition. restauration importante en 2013 par les bénévoles de l’association