IDENTIFICATION
Localisation
Caractéristiques
Description
Coque / à propos :
Carêne traditionnelle en boisCoque / état actuel :
Pont et superstructures / à propos :
Traditionnels en bois moteur auxiliaire génératrice-compresseurPont et superstructures / état actuel :
Gréement / à propos :
Traditionnel avec bômes bois écoutes-drisses nylons 2 mâts bois bout dehors bois étais câbles haubans câbles bastaques câblesGréement / état actuel :
Voilure / à propos :
Auriques en nylon grand voile 85 m² artimon 45 m² génois 88m² foc 30 m² trinquette 25 m²Voilure / état actuel :
Emménagements / à propos :
Traditionnel bois cuisine équipée carré atelier WC douches bannettes compartiment moteur cuve eau 1750 l cuve gasoil 1750 lEmménagements / état actuel :
Moteur(s) / type, puissance, année :
Général Motor (GM)6 cylindres-gasoil -170 CV -1944Intérêt Patrimonial
Témoignage humain :
Par tradition: MARIA-GILBERTE nom du navire qui lui même porte le prénom des enfants filles de la famille BRACHET de l’Ile d’Yeu-1er armateur de ce navire
Témoignage technique ou conceptuel :
Ce navire a été construit aux chantiers UNION et TRAVAIL des Sables d’Olonnes en 1942, fini en 1944, armé pour la pêche aux thons pour l’Ile d’Yeu à Port Joinville
Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :
Ancien bateau de travail pour la pêche aux thons; il a été réhabilité pour l’accueil de jeunes en difficultés durant 25 années par son nouveau propriétaire
Autres éléments remarquables :
Il est utilisé pour des manifestations culturelles dans les ports
Chronologie :
Durant les années de guerre 39/45 et longtemps après; l’Ile d’Yeu était le premier port de pêche aux thons de France. A cette époque, il n’y avait pratiquement pas de bateaux à moteur. Tout se pêchait à la voile. Originaire de l’Ile et, sur plusieurs générations de pêcheurs, la Famille BRACHET avait à l’époque pour chef de famille, Joseph. Pour nourrir sa famille et ses marins malgré les événements; il fait construire MARIA-GILBERTE, prénoms de ses 2 filles comme le veut la tradition. La main d’oeuvre revenue, les travaux ont repris. Equipé d’un moteur « Crépelle » acheté en 1942, caché dans une meule de foin jusqu’en 1944, date de la première visite des Affaires Maritimes. Il sera le bateau au plus fort tonnage équipé d’un moteur à cette époque. Il va naviguer à la pêche aux thons jusqu’aux années 64-65 Ensuite, il va passer de main en main; il prendra le nom de JOPICAN et SAN JOSÉ (saint patron des charpentiers de marine). Il va rester vétuste jusqu’aux années 86, date de son rachat par Robert ANTRAYGUES. Le nouvel armateur entreprend de le restaurer au Fort Balaguier (rade de Toulon) pour une navigation côtière vers des chantiers au Maroc connus par lui. Ceci afin de le rendre transocéanique pour monter des expéditions pédagogiques avec des jeunes en difficultés. En fait, il sera entièrement restauré à Sétùbal au Portugal durant 4 années. En 92, revenu à l’Ile d’Yeu avec son nom d’origine, il sera accueilli par sa famille, ses anciens marins et de nouveaux amis de l’île. Il participera à une grande fête établie à son honneur. Il naviguera en Atlantique, Méditerranée, Mer Rouge, Océan Indien pour le plaisir et la contrainte avec des jeunes « incasables » ou « incassables » !!. Actuellement, il est « en rade » dans le port de Sete.
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