IDENTIFICATION

Année de labélisation : 2008
Renouvelé en date de : 2016,2020
Non renouvelé en date de :
Anciens Noms :
Numéro de francisation :
N° Immatriculation : CN 666 836
Quartier d'immatriculation : AC
Type, série, ou nom local : Côtre à tape-cul, CORDIER localement BAUTIER
Protégé au titre des Monuments Historiques :

Localisation

Localisation (département) : 50
Port d’attache habituel : Saint Vaast-la-Hougue
Chantier d’hivernage :

Caractéristiques

Genre : Maritime
Usage à l'origine :
Mode de propulsion (à l'origine) :
Mode de propulsion (actuel) :
Architecte : Pierre BELLOT
Chantier constructeur : BELLOT et LECRIVAIN Saint Vaast-la-Hougue MANCHE
Année de construction (ou mise en service) : 21
Longueur hors tout : 22 mêtres
Longueur coque : 14 mêtres
Longueur flottaison : 11,30 mêtres
Largeur Maître bau : 4,65 mêtres
Tirant d’eau : 2 mêtres
Tirant d’air : 14 mêtres
Déplacement (tonnes) : 25 tonnes

Description

Coque / à propos :

Construction en bois, 2 mâts, arrière avec une voûte caractéristique de ce type de bateau, étrave droite.

Pont et superstructures / à propos :

Un rouf en bois

Pont et superstructures / état actuel :

Gréement / à propos :

Côtre à tape-cul, mâts et espars en bois, comprenant 6 voiles tout dessus

Voilure / à propos :

Grand voile 55 m², Tape-cul 22 m², Grand flèche 17 m², Petit flêche 3,50 m², Grand foc 26 m², Trinquette 23 m².

Emménagements / à propos :

Bois

Emménagements / état actuel :

Moteur(s) / type, puissance, année :

IVECO 115 CV année 2004

Intérêt Patrimonial

Témoignage humain :

Depuis sa construction le bateau n’a connu que trois propriétaires: 1- le pêcheur qui l’a fait construire en 1934 2- le yacht club de Deauville 3- Jacques DADURE, le propriétaire actuel

Témoignage technique ou conceptuel :

UN PEU D’HISTOIRE Le métier de la corde La corde est une technique de pêche ayant la particularité de ne pas abîmer les fonds marins et sélectionnant le poisson par l’espèce et la taille, contrairement au chalutage. Il s’agit d’une ligne de plusieurs dizaines de mètres posée sur les fonds marins, accrochée à des ancres au bout d’un flotteur et équipée d’hameçons de taille 4 en général. Elle est adaptée aux fonds rocheux et est encore pratiquée de nos jours à la pointe du Cotentin (Cherbourg, Saint-Vaast la-Hougue, Barfleur) par des bateaux très modernisés où l’accrochage de l’appât, la pose et le relèvement des lignes ainsi que le décrochage du poisson sont mécanisés. Ce n’était pas le cas sur les anciens bateaux tels que la Marie- Madeleine. L’équipage, constitué de sept marins partait le temps d’une ou deux marées poser les cordes, qui étaient lovées dans des maunes (grands paniers en osiers) stockés sur le pont du bateau.

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

Les bautiers construits entre 1880 et 1920 marchaient uniquement à la voile. Le moteur est apparu sur la génération des bateaux tels que la Marie-Madeleine, construite en 1934, sur le modèle mixte voile-moteur. La forme de la coque est restée identique quoiqu’un peu plus longue, et le type de voilure a été conservé. Ils ont pris le nom de cordiers et également de « dundés» (dundee) du fait de l’apparition d’un mât d’artimon placé derrière la barre. A cette période des années 30 sont apparues en Normandie les «moustaches », peintes à la proue des bateaux. Les cordiers ont alors suivi cette mode, ce qui permettait de reconnaître de loin les bateaux selon leur couleur.

Autres éléments remarquables :

Chronologie :

QUELQUES DATES IMPORTANTES: 1934: Lancement en avril à Saint-Vaast-la-Hougue, de la Marie-Madeleine, deuxième du nom, pour les Clark, famille de pêcheurs de Barfleur (50). 1967: Arrêt de son activité à la pêche et vente au Yacht Club de Deauville comme bateau de service. 1975: La Marie-Madeleine, déclarée non navigable, est abandonnée à l’état d’épave dans le port de Deauville. 1977 Rachat: pour un franc symbolique par Jacques Dadure qui consacre son temps libre pendant huit ans à sa restauration. 1984: Le Ministère de la culture la classe Monument Historique (premier bateau en Normandie et troisième en France). Déclaration de l’association pour la sauvegarde de la Marie-Madeleine.

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