IDENTIFICATION
Localisation
Caractéristiques
Description
Coque / à propos :
Coque rivetée en acier, contrairement aux bateaux construits sur les chantiers de l’Ouest dont la mèche de gouvernail est extérieure à la poupe, « Pacifique » a une partie du safran intégrée dans les formes arrières cette particularité fait que les cales sont un peu plus longues et c’est pourquoi le bateau était le plus gros porteur du réseau des « Canaux bretons »Pont et superstructures / à propos :
Pont en acier et cales recouvertes de panneaux de bois protégés par des prélarts.Pont et superstructures / état actuel :
Gréement / à propos :
NéantVoilure / à propos :
NéantEmménagements / à propos :
Excepté le transfert de la cabine d'habitation du milieu à l'arrière en 1957, le bateau n'a pas fait l'objet de modifications depuis sa constructionEmménagements / état actuel :
Moteur(s) / type, puissance, année :
Moteur Baudouin DB4- 60 CV.Intérêt Patrimonial
Témoignage humain :
André Pénot, ancien propriétaire et tous ses anciens collègues mariniers ayant connu le bateau en activité. Ces derniers font partie de l’association des « Amis du Musée de la Batellerie de l’Ouest » et oeuvrent à la conservation et au bon fonctionnement du bateau.
Témoignage technique ou conceptuel :
Au cours des années 70 la batellerie a progressivement décliné dans l’ouest. A la fin de leur activité certains bateaux ont été l’objet d’acquisitions de la part de passionnés… qui en ont fait leur habitation pour une grande majorité. Dès que le projet de « Musée de la Batellerie de l’Ouest » a vu le jour, la « Ville de Redon » a décidé d’acquérir un ou plusieurs bateaux témoins de la batellerie et la première acquisition a été celle de « Pacifique » car ce bateau était resté dans sa configuration de bateau de travail.
Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :
« Pacifique » offre la particularité d’avoir été construit en Belgique au gabarit des canaux bretons et surtout tout d’avoir été pris en charge à la sortie du chantier par ses propriétaires et leur matelot. Partis de Liège, leur première étape est Maastricht en Hollande, puis Anvers, Gand, Lille, Cambrai où le marinier doit passer son permis de navigation, car le précédent bateau était un bateau à cheval. Puis c’est le canal de Saint Quentin, l’Oise, Conflans-Sainte-Honorine, la Seine… Paris où les jeunes mariés (depuis le 22 juillet 1931) s’octroient trois jours de voyage de noce ! Le bateau atteint enfin la Loire et arrive fin avril 1932 à Nantes. Pendant ce périple, le marinier n’a pas oublié de transporter de nombreuses marchandises afin d’amortir les frais du voyage. De plus, il est le représentant d’une navigation interrégionale comme en témoignent des rotations entre Le Mans et Lorient, à la fin des années 1930.
Autres éléments remarquables :
Chronologie :
Paul et Berthe Pénot, de 1931 à 1964. En 1957, la cabine d’habitation est transférée du milieu du bateau à l’arrière afin d’installer une grue entre les deux cales, ce changement est justifié par le problème du tirant d’air, André et Renée Pénot de 1964 à 1988, année d’acquisition du bateau par la Ville de Redon qui met alors en place le « Musée de la Batellerie de l’Ouest ».