IDENTIFICATION
Localisation
Caractéristiques
Description
Coque / à propos :
Construction en AG4 MC, épaisseur 12mm, dans les fonds dégressif jusque 4 mm sur le pont, renforcée de membrures longitudinales, à profil en L.Pont et superstructures / à propos :
Le pont est en AG4 MC, épaisseur 4mmPont et superstructures / état actuel :
Gréement / à propos :
Le voilier est gréé en Ketch: - Le grand mât est un profil Sparcraft de 1975, manchonné et doublé sur la partie inférieure. - L'artimon est un profil Maréchal de 1981 -Gréement dormant en cable Sarma -Gréement courant en textile : dyneema pour les drisses et écoutesVoilure / à propos :
Artimon : 33m_ Grand Voile : 65m_ Voile d'Etai : 55.08m_ Yankee 1 : 94.42m_ Yankee 2: 75.7m_ Yankee 3: 57.3m_ Trinquette 1: 55.08m_ Trinquette 2: 34m_ Génois: 150m_ 2 Spi Maxi: 350m_ et Spi Mini: 150m_Emménagements / à propos :
Cuisine: 2 Feux un four sur cardan, 2 Eviers, Une pompe eau douce, une pompe eau de mer (pompes manuelles) 1 Groupe réfrigérateur, capacité 30L 2 Salles de bain avec WC et Lavabo, l'une d'elle étant équipée d'une douche et d'un ballon d'eau chaude 50L Dessalinisateur 2 Cuves gazoil : 1*450L, 1*500L Cuve à eau douce: 1200L 14 Bannettes cadre réparties en deux coursives (7par coursive) avec matelas mousse de 12mm 2 Chauffages :Poele Reflex 07/2007 et Chauffage à eau chaude avec chaudière et radiateurs ventilés. Table à carte sur cardanEmménagements / état actuel :
Moteur(s) / type, puissance, année :
Moteur Propulsif IVECO 80 CV, transmission Hydraulique, installé 03/1995 Groupe Electrogène Nanni 40CV; 06/2006Intérêt Patrimonial
Témoignage humain :
Ce célèbre plan Mauric fut mené en course au large par Eric Tabarly.
Témoignage technique ou conceptuel :
Pen Duick VI fut le premier yacht à voile construit à l’Arsenal de Brest, utilisant une technologie de pointe et un matériau jusqu’alors jamais utilisé pour les voiliers de course au large
Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :
1973/Whitbread – 1974/Atlantique, Bermudes, Atlantique, Cork – 1975/Ostende,Cowes, Dinard, Channel, Fastnet – Triangle Atlantique – 1er 1976/ Transat solo, retour Brest – 1er Fort de France, Panama – 1977/ Panama, Los Angeles – Los Angeles, Tahiti – Tahiti , Nouméa, Auckland – Auckland, Rio de Janeiro – 1978/ Rio, Porstmouth – 1981/ Whitbread – 1986/2000 environ 15 ans – 150 000 milles
Autres éléments remarquables :
Depuis 1986, Pen Duick VI est géré par Arnaud Dhallenne au sein du “Club croisière Pen Duick” et permet à des milliers de stagiaires de perfectionner leur connaissance de la navigation, de la Bretagne aux Antilles, Du Groenland à l’Antarctique, en passant par le Brésil….
Chronologie :
1973: Eric Tabarly 1986: Eric Tabarly (80%) Remy de Vivie (10%) Club Croisiere Pen Duick (10%) 1998: Jacqueline Tabarly (80%) Remy de Vivie (10%) Club Croisiere Pen Duick (10%) 1973: Changement de mât à Rio 1974:Changement de mât à Sydney 1975:Changement de mât à Brest Changement de quille en 1977,1980 et 1987 au chantier La Perriere à Lorient. Tout après décision d’ Eric Tabarly. Petit résumé synrthétique des évolutions: Le lest en uranium appauvri placé dans la quille du bateau a fait couler beaucoup d’encre. C’est davantage pour des raisons financières que Tabarly a préconisé cette solution. Le CEA proposa d’offrir l’uranium et cela évita de faire l’achat de 15 à 16 tonnes de plomb. La densité de la quille une fois usinée n’était pas plus forte qu’un lest classique dans la mesure où l’uranium était enrobé dans un voile de résine. Tabarly déclara Une économie de bout de ficelle qui m’a coûté cher. En effet, les Anglais prétextèrent que ce lest n’était pas conforme au règlement de l’IOR dans le but de le déclasser et il fut nécessaire de le changer. L’adoption d’une barre franche fut décidée par Eric Tabarly lui-même. Il la souhaitait comme sur tous ses Pen Duick : un safran bien compensé devrait pouvoir donner une barre équilibrée . Mais le skipper des Pen Duick reconnaissait son erreur et à l’occasion de l’escale de Rio de Janeiro et une barre à roue était installée à la grande satisfaction des équipiers, pourtant non dépourvus de muscles ! Le bouclier en tôle ceinturant l’arrière du cockpit est une anecdote instructive sur les craintes de cette époque. Les monstrueuses déferlantes observées par les anciens, en particulier les équipiers des grands voiliers naviguant dans le grand sud, avait fait douter les navigateurs de la première Whitbread et leur entrée au sud du quarantième parrallèle. Par mauvais temps, les déferlantes n’allaient-elles pas balayer les ponts, couvrir les bateaux ? Les photos de Pen Duick VI au départ de Cape Town montrent le barreur adossé à une paroi de métal. Un objet finalement encombrant qui fut passé par-dessus bord une fois rencontré l’expérience des mers fortes et croisées. En fait la légèreté et la vitesse de ces petits bateaux de course bien dessinés, permettaient de soulager et fuir sur les vagues les plus grosses.