IDENTIFICATION

Année de labélisation : 2024
Renouvelé en date de :
Non renouvelé en date de :
Anciens Noms :
Numéro de francisation :
N° Immatriculation : MN B 45231
Quartier d'immatriculation : MN
Type, série, ou nom local : Lasse
Protégé au titre des Monuments Historiques : non

Localisation

Localisation (département) : 17
Port d’attache habituel : Boyardville
Chantier d’hivernage :

Caractéristiques

Genre : Maritime
Usage à l'origine : Pêche
Mode de propulsion (à l'origine) : moteur
Mode de propulsion (actuel) : voile
Architecte :
Chantier constructeur : Sorlut
Année de construction (ou mise en service) : 1966
Longueur hors tout : 7,60 m
Longueur coque : 6,80 m
Longueur flottaison : 6,60 m
Largeur Maître bau : 1,60 m
Tirant d’eau : 0,3 / 1,0 m
Tirant d’air : 6,0
Déplacement (tonnes) : 1 T

Description

Coque / à propos :

Fonds plat (sole) bordé sur membrures (jambettes). Construction bois. Très bon état

Pont et superstructures / à propos :

Pont et superstructures / état actuel :

Semi-ponté . Bon état

Gréement / à propos :

Mât bois sans haubanage et bout-dehors en bois Bon état

Voilure / à propos :

Voile au tiers et foc en dacron. Bon état

Emménagements / à propos :

na

Emménagements / état actuel :

Moteur(s) / type, puissance, année :

Moteur hors-bord Yamaha 9,9 cv

Intérêt Patrimonial

Témoignage humain :

Témoignage technique ou conceptuel :

Ces bateaux typiques des pertuis charentais étaient principalement utilisés par les ostréiculteurs pour se rendre dans leurs parcs. Le nom de Lasse viendrait du patois charentais « lasser » qui signifierait glisser, le fond plat de ces bateaux leur permettant en effet de s’échouer et de glisser sur la vase pour accéder ou quitter plus facilement les zones ostréicoles. Chaque chantier traçait « à la main » les formes d’une lasse en fonction des spécificités de chaque commande, si bien qu’aucune d’entre elle ne se ressemble vraiment. Certaines étaient armées pour la pêche côtière, généralement pour aller poser des filets et des lignes à quelques encablures du port.

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

Les lasses en Charente-Maritime se comptaient autrefois par centaines. Elles ont été progressivement remplacées par des chalands en aluminium qui ne demandent pratiquement plus aucun entretien. Seules quelques lasses naviguent de nos jours en plaisance témoins de fidèles bateaux de travail.

Autres éléments remarquables :

Chronologie :

Philomène, a été construite en 1966 au chantier Sorlut du Château d’Oléron. J’en ai fait l’acquisition en 2001 auprès du regretté Patrick Sivadier (Chantier la Quille aux mâts à Rochefort) après qu’elle eut appartenu à un ostréiculteur de Boyardville (Mr Delavois) Patrick Sivadier, avant de me la céder, l’a transformée en lasse à voile ; semi-pontage, puits de dérive, safran, mat et bout-dehors datent donc de cette époque. Le choix a été fait de réaliser un grément simple avec un mat non haubané, une voile au tiers et un foc sur bout-dehors. Sur certains documents d’époque, on s’aperçoit que la plupart des lasses étaient ainsi gréées, leurs utilisateurs recherchant un côté fonctionnel et surtout économique. Les voiles étant hissées opportunément en fonction du vent pour s’épargner de souquer sur les avirons. Les voiles ont été réalisées par l'ancienne Voilerie Jamain à la Tremblade avec un cousu et une finition traditionnelle. Durant ces travaux la sole (fond plat du bateau) a été refaite à neuf. Plusieurs chantiers ont ensuite œuvré sur Philomène Par ordre chronologique, il s’agit des chantiers Paraveau (Marennes), du Bois Marins (Ile d’Oléron), Laly (Bourcefranc) et actuellement Léret (Rochefort). Ils ont à tour de rôle changé beaucoup de jambettes, de bordés et récemment de lames de pont et plat-bord. Après tous ces travaux et beaucoup d’entretiens au quotidien, Philomène sillonne régulièrement le pertuis d’Antioche. Elle demeure à flot toute l’année, protégée par un taud. Elle est mise à sec quelques semaines chaque été pour inspection et travaux de peinture.

En savoir + sur ce navire

Site internet :