IDENTIFICATION

Année de labélisation : 2016
Renouvelé en date de : 2021
Non renouvelé en date de :
Anciens Noms : Aucun
Numéro de francisation :
N° Immatriculation : Lo F31965
Quartier d'immatriculation : AC
Type, série, ou nom local : baleinière voiles avirons ex Maine Nationale
Protégé au titre des Monuments Historiques :

Localisation

Localisation (département) : 56
Port d’attache habituel : Sarzeau
Chantier d’hivernage :

Caractéristiques

Genre : Maritime
Usage à l'origine :
Mode de propulsion (à l'origine) :
Mode de propulsion (actuel) :
Architecte : Inconnu
Chantier constructeur : DCN Brest
Année de construction (ou mise en service) : 1953
Longueur hors tout : 7 m
Longueur coque : 7,7 m
Longueur flottaison : 7 m
Largeur Maître bau : 1,9 m
Tirant d’eau : 1 m
Tirant d’air : 1 m
Déplacement (tonnes) : 0,88 t

Description

Coque / à propos :

Coque en forme, bordés sur membrures,

Pont et superstructures / à propos :

Bateau non ponté, seulement des bancs de nage et un système de levage-mise à l’eau de l’embarcation.

Pont et superstructures / état actuel :

Gréement / à propos :

2 mâts; houari dit "militaire avec les vergues en prolongement des mâts dotés d'une forte quête arrière

Voilure / à propos :

Grand voile de 6,7 m2, misaine de 5,5 m2, foc de 1,9 m2 , soit une surface de voilure de 14.1 m2

Emménagements / à propos :

Bancs de nage en bois

Emménagements / état actuel :

Moteur(s) / type, puissance, année :

Pas de moteur

Intérêt Patrimonial

Témoignage humain :

Naviguant à la voile ou aux avirons, légère et manœuvrant aisément, la baleinière sert traditionnellement aux liaisons en rade des navires, à l’époque où ils sont plus souvent au mouillage qu’à quai. Gervaise les a abondamment illustrées dans les épisodes cocasses de la Marine du XIXe siècle. Les baleinières destinées au transport des amiraux disposent de ferrures en cuivre-laiton ou cuivre rouge et les bancs de la chambre, les dosserets, et le banc le plus arrière étaient en tek ou en acajou du Honduras. Grâce à leurs qualités nautiques elles sont utilisées également pour le sauvetage en mer. Depuis une cinquantaine d’années, avec la généralisation du moteur, elles servent à la formation des marins ou aux loisirs. La poupe effilée des baleinières est issue des anciennes «pirogues de chasse». Les plans, établis en 1902, n’ont plus changé ensuite.

Témoignage technique ou conceptuel :

Le safran et la barre peuvent être remplacés par un aviron de queue – utile pour les arrivées sur une plage avec du ressac – ou par une barre à tire-veille. Il existe une tente de nage placée à 1,25 m au-dessus des bancs de nage. Les baleinières sont équipées du système « Level » qui permet, grâce à 2 crocs à échappement reliés à une tringlerie et un levier de manœuvre, un largage rapide et simultané sur l’avant et l’arrière de l’élingue de suspension. Leur mise à l’eau est ainsi facile et rapide.

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

Comme il est dit ci dessus ces bateaux ont été utilisés pour les liaisons en rade entre les navires de guerre, et simultanément ou ensuite pour l’instruction des marins de tous grades.

Autres éléments remarquables :

Les baleinières de ce type ont formé des générations de marins, et ce n’est sans doute pas fini…

Chronologie :

La baleinière a toujours appartenue à la Marine. Conservée dans les années 1980 par le Musée de la Marine, celui ci l’a remise à Amerami au printemps 2015 au titre du partenariat qui les unis

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Site internet :

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