IDENTIFICATION

Année de labélisation : 2016
Renouvelé en date de : 2020
Non renouvelé en date de :
Anciens Noms :
Numéro de francisation :
N° Immatriculation : P 15892 F
Quartier d'immatriculation : AC
Type, série, ou nom local : flute berrichonne
Protégé au titre des Monuments Historiques : oui

Localisation

Localisation (département) : 75
Port d’attache habituel : Paris
Chantier d’hivernage :

Caractéristiques

Genre : Fluvial
Usage à l'origine : Militaire
Mode de propulsion (à l'origine) : voile
Mode de propulsion (actuel) : voile
Architecte :
Chantier constructeur : Chantiers de SERMAIZE
Année de construction (ou mise en service) : 1939
Longueur hors tout : 28,50 m
Longueur coque : 28 m
Longueur flottaison : 28 m
Largeur Maître bau : 2,64 m
Tirant d’eau : 1 m
Tirant d’air : 3 m
Déplacement (tonnes) : 40 t

Description

Coque / à propos :

Construction en acier riveté

Pont et superstructures / à propos :

Timonerie démontable en bois

Pont et superstructures / état actuel :

Gréement / à propos :

Automoteur pas de gréement

Voilure / à propos :

Automoteur, pas de voilure

Emménagements / à propos :

Salle des machines séparée de l'habitation par cloison étanche; habitation avec pic avant communiquant derrière une cloison étanche.

Emménagements / état actuel :

Moteur(s) / type, puissance, année :

GRAY MARINE (moteurs GM) 150CV

Intérêt Patrimonial

Témoignage humain :

Les flûtes berrichonnes construites en bois ont disparu, ne restent aujourd’hui qu’une demi douzaine de “berrichons” en France.

Témoignage technique ou conceptuel :

Ces bateaux ont travaillé sur le canal du Berry et le canal d’Orléans aujourd’hui déclassés, ainsi que sur le Nivernais et le Briare.

Témoignage événementiel ou d’une activité révolue :

Beaucoup de vieux mariniers croisés en navigation sur les fleuves et les canaux de France m’ont raconté, émus, que leurs pères avaient commencé leur métier sur un tel bateau. L’ancien bateau avitailleur de Paris, le Cher, était une des rares flûtes Berrichonnes subsistant. C’était une batellerie pauvre par rapport à celle du Nord où le gabarit freycinet permettait des transports plus rentables. Après guerre le canal du Berry a cessé d’être utilisé, puis déclassé en 1955. Aujourd’hui quelques communes ont réussi à rouvrir environ 12km de canal pour des raisons patrimoniales et touristiques non pour le transport.

Autres éléments remarquables :

Le “Soleil” est un des derniers témoins d’une batellerie du Centre de la France active fin XIX° et début XX° mais disparue dès l’immédiat après guerre. C’est l’histoire d’une batellerie française.

Chronologie :

Le propriétaire précédent avait beaucoup navigué avec le Soleil, mais dans les dernières années ne pouvait plus s’en occuper et par deux fois le bateau avait coulé. Il n’avait aucun document attestant du passé du bateau, qui, semble t il, avait pu avoir autrefois “Roger” pour devise. La réhabilitation du Soleil a été effectuée avec l’aide de mon frère Xavier, architecte.

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Site internet :